Le patin de vitesse, Laurent Dubreuil en rêve même la nuit
Dans le monde du patinage de vitesse, son talent a toujours été indéniable. Les années ont passé, mais son amour pour son sport est resté inébranlable. «Une nuit sur deux, je rêve de patiner, avoue-t-il, en faisant preuve d’un grand pragmatisme. Dans mon temps libre, je revois fréquemment mes courses précédentes pour voir où je peux m’améliorer. Je n’ai pas l’impression de travailler.»
Ceux qui l’observent depuis plus de dix ans ne sont pas surpris par ses succès internationaux. Dubreuil a terminé dixième aux Championnats du monde en 2011, alors qu’il n’avait que 19 ans. Il a terminé deuxième aux Championnats du monde de sprint quatre ans plus tard.
Le patineur de Québec continue de progresser, mais ce n’est qu’en 2021 qu’il atteint enfin le sommet de son sport. Après deux mois hors de la glace, Dubreuil remporte quatre médailles en Coupe du monde et son premier titre mondial au 500 mètres aux Pays-Bas, en février. Il a ajouté à son illustre palmarès une médaille de bronze au 1 000 mètres, une distance à laquelle il est moins habitué.
Laurent Dubreuil a poursuivi sur sa lancée cet automne en réalisant une fantastique première partie de saison sur le circuit de la Coupe du monde. Il a exercé une emprise quasi totale sur le 500 mètres, avec huit podiums en huit épreuves, dont deux médailles d’or, ce qui est rare.
Dubreuil a démontré son énorme talent le mois dernier à Calgary, en terminant le 500 mètres en moins de 34 secondes pour la première fois de sa carrière. Depuis longtemps, il souhaitait ajouter cet exploit à son curriculum vitae. Sa performance de 33,77 secondes le place au deuxième rang des patineurs les plus rapides de l’histoire, dépassant le record canadien de Jeremy Wotherspoon en 2007. Dubreuil s’est amélioré de 28 centièmes de seconde par rapport à son meilleur temps à vie, ce qui représente une augmentation considérable. Il a déclaré: «C’était une journée fantastique. C’était une course quasi parfaite.»